Quand je serai vieille, je rangerai mon stylo

Description

L'importance de Claire Martin dans les années 1960 est considérable. Romancière d'une très grande finesse d'écriture, on lui doit notamment Doux-amer, un des chefs-d'oeuvre de la littérature québécoise, et Dans un gant de fer, qui établit une nouvelle relation entre la littérature et la réalité. Puis, c'est le silence: elle demeure à l'écart de la scène littéraire pendant plus d'un quart de siècle. «D'ailleurs, dit l'éditeur Gilles Pellerin, si elle n'avait écrit de nouveau en 1999 Toute la vie, je crois qu'on l'aurait à peu près oubliée, ce qui serait une terrible injustice non seulement pour Claire, mais pour nos lettres.»

Pétillante, drôle, mécréante : à 94 ans, la doyenne des lettres québécoises, Claire Martin, n’a rien perdu de sa vivacité d’esprit. Messagère de l’histoire (en 1945, elle annonce à la radio la fin de la guerre en Europe) et figure de celle-ci par ses mémoires d’enfance décapants, elle n’en vit pas moins sa vie au présent.

Entre les honneurs et la publication d’un nouveau livre, elle fait ses courses et reçoit à souper, éloignant sans cesse le jour improbable où elle sera vieille.

Quand je serai vieille, je rangerai mon stylo

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