Fraude et contrebande

Description

L’histoire peut s’avérer renversante : il y a deux siècles les colons français vendaient de l’alcool de contrebande aux Amérindiens, malgré la menace d’excommunication (1660). Aujourd’hui, c’est l’inverse. En 1923, époque de la prohibition américaine, Montréal comptait 923 débits de boisson illégaux.

Saint-Pierre et Miquelon, îles sous protectorat français, servaient de repère aux contrebandiers et il arrivait que cent bateaux illégaux mouillent en même temps dans leurs ports.

À Saint-François, un pêcheur éberlué voit mordre à son hameçon 108 bouteilles de scotch, soit la majorité des 136 volées quelques jours auparavant à la Commission des liqueurs.

À Buffalo, les douaniers saisissent sur un homme deux douzaines d’œufs remplis de whisky… Arbres de Noël, biberons, bottes… tout est bon pour camoufler l’alcool.

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